Vous pourrez suivre dans ce nouvel article l’évolution de la copie de la « Jeune fille au portrait » du peintre Claude-Marie Dubufe.
Ce dessin préparatoire a été exécuté au crayon aquarellable, puis repris en terre de Cassel diluée à l’essence de térébenthine rectifiée. Bien que du XIXe siècle, le tableau sera exécuté dans la technique mixte alternée des XVe, XVIe et XVIIe siècles, très supérieure à toutes les techniques des siècles suivants, qui offre au peintre à elle seule tous les moyens d’expression possibles, de l’opacité à la transparence, de la matité à la brillance, de la finesse à l’empâtement, avec un raccourcissement très intéressant du procédé grâce à la présence de l’émulsion dans l’huile.
L’oeuvre originale, visible au Musée des Arts Décoratifs, a récemment fait partie de l’exposition « Paris Romantique » au Petit Palais.