Madeleine pénitente

Madeleine pénitente
mercredi 9 mai 2018

MADELEINE PENITENTE 9Cet article vous permet de suivre l’évolution de la copie d’une « Madeleine pénitente », attribuée à Peter Van Mol, peintre flamand du XVIIe siècle, qui a probablement travaillé avec Rubens. Ce tableau est d’ailleurs réalisé dans sa technique, avec le gel thixotropique qu’il utilisait entre autres choses, médium composé à parts égales d’huile noire et de résine mastic, qui lui permettait des superpositions dans le frais, sans attendre les délais habituels de durcissement entre deux couches picturales.

Si vous êtes de passage au Palais des Beaux-Arts de Lille un vendredi, vous pourrez y voir la copiste travailler dans cette technique devant la « Descente de Croix » de Rubens.

MADELEINE PENITENTE

Dessin préparatoire en  terre d’ombre diluée à l’essence de térébenthine

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Ébauche  en terre d’ombre, ocre brune, ocre rouge, ocre jaune et blanc.

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Reprise de l’ébauche en pleine pâte  dans les parties claires, à l’huile noire

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Reprise de l’ensemble à l’huile noire et vernis gel de Rubens

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Reprise des traits du visage et du manteau en glacis

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Premiers glacis colorés,  premiers contrastes

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Reprise  des contrastes en glacis

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Reprise des contrastes, des carnations et de détails

MADELEINE PENITENTE 9

Glacis finaux à l’huile noire et à la résine mastic